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Deux jours, deux volcans

Publié le par Alice

Deux jours, deux volcans

Java est une île connue pour ses volcans, alors hop hop hop! C'est parti!

12h de bus pour arriver dans un village au pied du 1er volcan. Une chambre glauque, des chips comme diner, pas grave, on se lève à 3h30, on n'a pas besoin d'une chambre grand luxe.

4h du matin, une jeep devait nous emmener du village jusqu'à un point de vue sur le volcan. Oui mais la jeep n'est jamais arrivée. On a fait du stop (oui oui dans un village perdu d'Indonésie à 4h du mat') mais à cette heure beaucoup de jeep montent au volcan alors ce n'est pas un problème.

Avec Sab on s'attendait à un trekking de la mort, volcan à plus de 2000m d'altitude... Chaussures de rando, brassière, vetements techniques, on était parées! Ah oui, mais non, il y a dix marches à monter, c'est la transhumance humaine... Une horreur, on se fait bousculer par les Chinois qui veulent prendre des milliards de selfies, ma tête servira même de trépied... À 5h du mat', j'ai gueulé...

Après la jeep nous emmène cette fois au pied du volcan pour l'ascension de ma mort! Non, toujours pas, 200marches à monter, à cheval pour les plus paresseux...

Mais de beaux paysages et c'est toujours aussi merveilleux d'arriver au bord d'un cratère qui fume!

Deux jours, deux volcans
Deux jours, deux volcans
Deux jours, deux volcans
Deux jours, deux volcans

On redescend, et hop! Direction le deuxième volcan... 10h de bus...

On arrive, on mange, on se couche, cette fois le réveil sonne à 00h30...

Départ 1h du matin, et cette fois, enfin, une petite ascension. On perdra Berth, un Hollandais, dans la montée. Il a préféré redescendre que de monter dans une charettr poussée/tirée dans de jeunes freluquets indonésiens.

Nous on monte, et plus on monte, plus l'odeur de soufre est forte, nous enhavit, devient difficilement supportable.

On arrive au cratère, il fait nuit noire et pourtant on aperçoit du blanc. Oui, on est dans un nuage de soufre, au bord du cratère en activité. Notre guide nous recommande de mettre nos masques à partir de maintenant, respirer va s'avérer difficile, on descend dans le cratère!

Une heure de descente... Et là, rien. La fumée de soufre est trop épaisse, on ne voit rien, Fendy notre guide, nous dit de patienter. L'avantage, c'est que dans un cratère en activité, il fait pas froid!

Au bout de quelques minutes, la fumée s'estompe un peu et laisse place à un spectacle des plus magiques : d'immenses flammes bleues!

Vous n'aurez pas les photos, ça ne rend rien sur l'Iphone...

On remonte, c'est dur. Les masques empêchent une respiration profonde et les marches sont hautes. On croise des porteurs de soufre. Entre 70 et 90kg de soufre sur le dos, deux fois par jour... Ils n'ont pas assez d'argent pour s'acheter des masques que nous, touristes européens, avons juste pour une descente... Quand on sait que le soufre sert à rafiner le sucre blanc, oui, le sucre brun est tout aussi bon!

Deux jours, deux volcans
Deux jours, deux volcans

Des journées et nuits blanches épuisantes, mais ça valait la peine!

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M
Chouette experience. J'avais vu un documentaire sur les travailleurs du souffre, en effet, en voyageant on se rend compte des réalités qui nous semblent bien lointaines vues de chez nous!
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